Sculpteur par la passion, je vis par et au travers de la sculpture...

17/12/2009

Je ne peux pas m'empêcher à penser à des attitudes, expressions, réflexions sur lesquels j'ai déjà travaillé.
Comme si, des certaines pièces n'étant pas entières, me frustraient, et je sentais le besoin de finir le travail commence. (Toujours la frustration de croire qu'on ne finit jamais...)




Du coup, je reprends les mémés idées sans qu'elles soient vraiment les mémés. Impossible de refaire pareil. Mémé si des fois je le veux, vraiment. Pour pousser plus loin, pour voir ce qui peut être au bout peut se passer...

Je fais, et puis c'est tout.
Parfois il n'y a rien d'intéressant... Et la, ça fait mal.
Parfois, c'est très fort, et la sculpture ressent tout de suite cette force.
Parfois, c'est juste une petite chose.
C'est justement ça, cette petite chose...


Mes boudeurs ne me suffisent pas. Je fais, je refais. Comme si j'avais envie de sortir quelque chose de parfait. Je sais bien que non, ça ne marche pas comme ça, mais je persiste.






Les mains, oh que c'est passionnant... Ce pauvre boudeur me parle et j'ai envie de faire un en entier. J'entame mon boudeur en entier, et au fur et a mesure il devient une fillette bien perdue dans l'espace de mon atelier, rempli de tout genre d'expressions. J'abandonne la fillette. Peut être il y a trop d'expressions?



Mes boudeurs... Il faudrait faire une seule pièce qui réunirait les expressions de ces 4 bonshommes et puis...


Je termine par la fatigue. La petite chose qui se crée entre le visage et la main...


Une pièce de 4 attitudes, emportées par la fatigue, sommeil et repos des mains.
Cette petite chose...



A voir?...